« Mon architecture est une lettre d’amour. »

Écrit par
Anne-Valérie Gasc
Entretien avec Matthieu Poitevin

Anne-Valérie Gasc – Dans ton article récent « Mon nom est Personne » , tu écris : « La commande cherche à tout monumentaliser pour figer l’objet dans une image crispée qui trahie sa trouille du temps qui passe (…). » Tu qualifies ainsi de « monumentale », une architecture parfaitement obéissante au programme qui lui préside, soumise à l’ordre de la commande.

En quoi ton architecture est-elle désobéissante ?

Matthieu Poitevin – Lorsque l’architecte reçoit une commande, la moindre des choses est qu’il réponde à la question qui lui est formulée. C’est là que la plupart des architectes s’arrêtent. C’est là que mon travail commence. Trouver la faille pour faire jaillir la lumière, trouver la dimension imprévue et invisible pour qu’advienne l’émotion. Offrir plus que ce que l’on me demande, coûte que coûte, parce que c’est gratuit et parce que c’est putain de bon de faire du bien — pas le bien : du bien ! Trouver la limite du « plus possible à donner » en évitant l’écœurement, jusqu’à ce que l’autre puisse se l’accaparer, se l’approprier et que mon travail, finalement, semble n’avoir jamais existé.
Mon rôle est d’être un voleur. Je vole tout ce que je vois, tout ce que j’entends, tout ce que je rencontre, pour le passer dans le cône de mes sensations et le traduire dans l’expression de mes projets. Enfin, j’essaie. Heureusement, je rate souvent. La moindre des politesses est de rendre ces sources de plaisirs non ? Ceux qui pensent me connaître et qui aiment me décrire comme une grande gueule à l’égo boursoufflé, comprendront peut-être que, plus je vieillis, plus ce que je fais tend à caresser, de la manière la plus sensuelle possible, un sentiment d’humilité. Au fond, mon travail est réussi lorsque je disparais. C’est étrange mais je m’aperçois que cette forme d’humilité est un bazooka de puissance, une arme de construction massive, enfin presque douce, pour grandir.
S’il devait y avoir une règle à mon architecture, elle pourrait s’énoncer ainsi : les propositions avancées sont toujours simples et comme évidentes ; à terme, elles bouleversent notre vision du lieu et inventent un nouveau type d’espace. Pour ce faire, je propose toujours un « os à ronger » : le Panorama en porte-à-faux à la Friche, l’« escalier-apostrophe », prouesse du CNAC, le patio de la Grainerie, les maisons individualisées de la Cité Manifeste à Mulhouse… comme des hochets sur lesquels s’agglutine l’attention pour faire : là, une terrasse publique de 8000 m2 accrochée entre ciel et terre dont personne ne voulait et qui est pourtant devenue l’emblème de la Friche ; là, une série de nefs de béton toutes solidaires et ouvertes les unes sur les autres, couvertes d’Eternit pour l’éternité ; là, une circulation centrale transformée en rue ; ici encore, un seul et unique grand jardin plutôt que 11 micro-jardinets, qui oblige ainsi chacun à considérer son voisin. Mon architecture désobéit car elle est là où on ne l’attend pas.

AVG – Cette obéissance que tu dénonces se joue, selon toi, à deux endroits : non seulement dans le processus de conception de l’objet architectural qui apporte, point par point, des réponses au programme et, ainsi, conforte son commanditaire dans son pouvoir de résolution ; mais aussi dans son approche constructive entendue comme définitive. Dès lors, tu parles de bâtiments « mort nés » car finis à livraison : incapables de poser question et d’accompagner une durée d’usage (une architecture sans durée de vie) et toujours maintenus, en tant qu’objet, « à l’identique » (une architecture non inscrite dans le temps de la vie).

En quoi l’inachèvement devient une force conceptuelle et constructive dans ton travail ?

MP – Ça fait peur la liberté. Dire à un maître d’ouvrage : « Ben là je t’ai fait un espèce d’espace, gratuit, tu en fais ce que tu veux… » et c’est la panique. Il attend une réponse attendue et moi je lui dit : « Prépare toi à l’inattendu. » Il ira, par facilité naturelle, vers la solution la moins inconfortable. Non pas qu’il n’ait pas envie de se laisser convaincre mais le mode opératoire du concours ne lui permet pas de me suivre : il n’autorise que l’instantanéité d’une décision. C’est pour ça que je perds à peu près tous les concours que je fais. Il faut du temps pour que l’inédit existe, à commencer par avoir du temps dans sa tête pour se saisir de la disponibilité du monde. Or, le monde explose de ne pas prendre le temps de le considérer. C’est ça la matière première de mes projets : le temps
J’offre une architecture hors-piste. Puisque nécessaire, je propose d’accompagner pour s’aventurer « à côté », se dire que c’est possible, apprécier tout ce qui nous entoure, y croire et se faire confiance. Une telle conviction se prépare, se partage. Et il faut du temps pour la vérifier et l’apprécier. Le concours comme modalité de rencontre avec un projet, ne permet que d’aller sur des pistes ultra-balisées. Il verrouille et le maître d’ouvrage a, d’abord et avant tout, besoin d’être rassuré. D’autres modes opératoires commencent à émerger. De nouvelles façons ou, faute de moyens, on nous donne le temps : dialogue compétitif, accord-cadre ou nombre d’interventions aux formes inédites menées par des collectifs qui éclosent comme des champignons. C’est dans ces voies, je crois, que le projet va retrouver une liberté, une audace, une expression plus expérimentale. Faute de quoi, la continuité, la ténacité permettent de creuser peu à peu son sillon. Je propose donc toujours la même chose : un espace libéré de la fonction et du programme, un espace à inventer, un espace inachevé. Ce désir d’inachèvement n’apparaît pas seulement dans la phase préalable à la construction. Il est aussi dans le devenir de mon architecture construite.
Je me souviens de la réflexion d’un vieil élu qui venait visiter les collèges Renoir et Rostand dans les quartiers Nord de Marseille où j’avais mis des bambous et du béton désactivé en façade. Mon premier gros projet. Il ne cessait de répéter : « Mais ça reste comme ça ? ». Je tentais de lui expliquer que « oui », mais il recommençait encore et encore : « Mais ça reste comme ça ? ». On ne convainc pas quelqu’un qui ne souhaite pas l’être… tant et si bien qu’à la fin, je lui ai dit que les bambous étaient en fait des étais et que l’enduit sur le béton serait fait prochainement. Il est parti enfin rassuré. Merci à lui : ce fut mon premier rôle de bonimenteur. Sans doute mort aujourd’hui, mes collèges, quant à eux, n’ont toujours pas d’enduit.
Mes bâtiments sont parfaitement achevés mais pas finis. C’est une nuance de taille. La fin me terrorise, j’ai horreur de mettre un terme. Ainsi, les bâtiments que je livre ne sont pas des bâtiments dont l’histoire se termine. Bien au contraire, ils sont les supports de son commencement. Ne pas finir un bâtiment est par conséquent la garantie la plus digne d’offrir à chacun, des portes sur son imaginaire. Mettre le mot « fin », c’est tuer une histoire… On en vient à l’amour. J’exècre la fin. D’ailleurs, les vraies histoires d’amour ne meurt jamais. Pour moi, la seule réelle aventure humaine partagée, c’est l’amour. De l’amour, on évoque toujours la rencontre et la rupture mais jamais la durée. Or c’est bien la durée — le temps que l’on met pour construire les choses à deux, en fonction de l’autre, en considérant les différences de chacun — qui crée une histoire. Le reste ne tient pas. Le parallèle avec tout acte de création me semble limpide.

AVG – Depuis le traumatisme du 11 septembre 2001 notamment, le monde occidental a pourtant perdu foi en la durée incarnée notamment par une architecture érectile et pérenne. Pléthore de projets architecturaux et urbains substituent au « monument », vides et trous, miroirs d’eau, fumées, poussières et brouillards… Loin d’envisager le construit comme une garantie de visibilité et d’immortalité, le XXIème siècle semble plutôt celui des « édifices-nuages » pour reprendre le terme d’Hubert Damisch (je pense au Blur Building de Diller et Scofidio ou au Dustyrelief de François Roche par exemple).

Que penses-tu de cette apparition insaisissable de l’architecture aujourd’hui ?

MP – Je n’en pense rien. C’est un tour de passe-passe, de la poudre aux yeux qui ne marche que sur l’instant. Au mieux, d’après les exemples que tu cites, un petit moment de poésie ou plutôt de divertissement ; au pire, un manque de couilles. Quoiqu’il en soit, d’un certain point de vue, on n’est pas loin de Disney World. À l’instar de l’art contemporain qui se perd dans les méandres du marketing et de la posture, certains architectes pensent qu’ils peuvent suivre la même voie. Ceux sont souvent de mauvais artistes et de piètres architectes. Être architecte, c’est une putain de preuve de courage : c’est prendre le réel comme support d’imaginaire, se le prendre dans la face — bam ! le réel qui fracasse : on ne triche pas avec le réel. La création finie toujours par être vérité.

AVG – À l’opposé de cette architecture fugace, que penser alors du patrimoine laissé par l’architecture totalitaire, largement revalorisé aujourd’hui ? Que nous enseigne de notre rapport contemporain à l’architecture, le transfert du siège de Fendi dans le Palazzo della Civilità situé dans le quartier mussolinien de l’EUR à Rome par exemple ? Cette autre forme d’ordre, cet « Ordre monumental » comme le définit Franco Borsi,

Qu’engage-t-il à l’aune de ce que tu désignes comme une « vérité architecturale » ?

MP – Si le Palazzo della Civilità avait été transformé par Fendi en logements sociaux ou en centre d’hébergement pour migrants, on aurait peut-être pu envisager un monde occidental moins sclérosé, obtus et ringard, et penser un avenir rejetant enfin cet ordre odieux pour s’ouvrir au monde, le considérer dans son entièreté. Car aujourd’hui, c’est bien ailleurs, en Amérique latine ou en Afrique notamment, que la scène est créatrice, vivante et novatrice. Au lieu de ça, je vois dans cette réactivation, l’un des derniers avatars cyniques d’un monde capitaliste qui essaie, tant bien que mal, de faire reluire son passé. La question n’est même pas de savoir si ce système va disparaître mais plutôt quand il va être dépassé.

AVG – Tu aimes citer la phrase « Peindre non pas la chose mais ses effets » de Stéphane Mallarmé comme guide spirituel à ta démarche. Si l’on comprend bien en quoi ce qui fait architecture relève davantage du processus, voire du mode opératoire, que de l’objet dans ta production…

Que doit-on comprendre, pour toi, de la notion d’« effet » ?

MP – Les architectes pensent savoir ce qui est bon pour l’autre. C’est ainsi que peut démarrer une dictature. Qui suis-je pour penser à la place des gens, pour leur dire comment pisser, comment vivre, comment dormir, comment regarder par la fenêtre ? Mon travail n’est pas de faire le bonheur des gens mais de leur proposer des pistes fortes, puissantes, qui interrogent et qui dérangent pour que, in fine, elles soient perçues comme des évidences. Mon architecture, si tant est qu’elle se réalise, est un cadeau. Parfois il fait plaisir, parfois non.

AVG – Pour atteindre cet effet « plaisir », ton architecture relève-t’elle donc davantage de l’objet événement (je pense, par exemple, au plateau de création du GMEM que tu vas bientôt inaugurer à la Friche Belle de Mai dont l’objet construit est un surgissement spectaculaire dans le paysage urbain) ou d’un dispositif discret qui permet l’émergence, supporte l’apparition, par l’usage produit, d’actions ?

MP – Mais les deux, sans aucune restriction ! Si on accepte l’idée que l’usager puisse ne plus être le simple spectateur d’un objet mais aussi l’acteur d’un moment de vie, alors il est naturel que l’on parle d’architecture plus que d’architecte. L’architecture seulement spectaculaire renvoie à la construction d’une identité d’auteur. L’architecture strictement raisonnable meurt d’ennui d’être trop normale. Tel est le vrai sens du mot « autorité » : être auteur sans pour autant faire briller sa médaille. À la Friche la Belle de Mai, avoir réalisé des rues de 8 mètres de large sur 80 mètres de long pouvant servir à une infinité d’événements autres qu’une circulation… c’est ça « l’effet ». Pour le GMEM, construire un poulpe de béton qui va focaliser l’attention, un dôme collé sur des pattes de 12 mètres de haut qui vont abriter un préau sous lequel je ne sais pas ce qui va se passer : c’est encore ça « l’effet ». Les deux stratégies sont complémentaires et procèdent de la même motivation. Le dôme, parce qu’il va absorber le regard attendu, doit agir comme un caillou jeté dans la mare : ses ondes résonneront sur l’ensemble du sytème de la Friche. Mais là encore, cette vision rationnelle et optimiste est construite au risque de l’intuition dont elle relève.

AVG – Prenons, par exemple, ton projet des Cailloux ou Espace des Libertés. Défi paradoxal que de concevoir un lieu pour accueillir ce qui, me semble-t-il, ne se loge pas : la fête et la citoyenneté.

Comment l’architecture peut-elle induire et accompagner l’apparition d’événements spontanés ?

MP – Par la mise à disposition de lieux qui n’ont pas de nom. Ainsi, c’est l’usage libre que les hommes en auront qui les qualifieront. Cette façon a posteriori de nommer un lieu, permet de l’imaginer. Un lieu imaginé est déjà vivant.

AVG – Tu viens de parler des effets liés aux usages inattendus et libres induits par ton architecture mais la fête et la citoyenneté ne sont pas des « usages », ce sont plutôt des façons d’être au monde. Ce sont justement des manifestations de la liberté. On a peut-être le droit de se demander la légitimité d’un tel programme d’ailleurs ? Peut-être ça n’a pas de sens de construire une architecture pour la fête ou pour la citoyenneté…

Autrement dit : toi seul pouvait gagner un concours d’architecture pour la liberté… CQFD ?

MP – Que puis-je ajouter sinon merci ?
Lorsque Piano et Rogers, deux gamins de bonne famille, font le concours de Beaubourg, personne ne connaît ces gens. Dans la ville la plus visitée du monde, les mecs se disent : « Archigram pas mort ! Tiens, une petite plateforme pétrolière, un mega-parvis qui n’est pas programmé et un escalier en libre accès. » Et ils gagnent. Ce bâtiment devient une icône et l’emblème d’une École. Ils n’auraient probablement pas la chance de gagner aujourd’hui.
Personne ne leur a demandé le chiffre d’affaire et l’effectif de l’agence, s’ils avaient déjà réalisé des bâtiments de cette envergure au cours de leurs 3 dernières années d’exercice. Ces types étaient justes géniaux et ils ont été plébiscités pour cela. Qui sont donc les Archigram de notre temps ? S’ils existent, sommes-nous seulement capables de les reconnaître ? C’est ce qui est effrayant : plus la crise est profonde, plus le monde, lui, est à ré-inventer, et plus les réflexes sont abyssalement frileux et conservateurs. À tel point que faire une bordure de pelouse diaphane, plate et blanche, est un acte héroïque et que l’on s’extasie devant l’architecte qui aura l’impertinence folle de planter un arbre sur sa terrasse. C’est à peine caricaturé.
Pourtant peu médiatisés, de nouveaux projets, principalement en logement mais pas seulement, sortent de terre un peu partout et offrent une approche différente dans la qualité d’usage et la considération du contexte. À Bordeaux, Nantes, Lille ou Marseille (pourtant si frileuse en matière d’innovation) avec le futur ensemble de logements de la Friche, ceux qui portent ces projets s’appellent Christophe Hutin, Sophie Delhay, Julien Beller, Pier Schneider ou Kristell Filotico pour n’en citer que quelques uns. Je crois qu’être créateur c’est être libre dans sa tête, libre de faire, de tout faire, dans une forme de continuité. Comment des architectes qui ne sont paslibres peuvent-ils imaginer offrir, aux usagers de leurs créations, cette liberté en retour ? Pour revenir à ta première question, je pense que mon architecture est désobéissante parce qu’elle vénère la liberté de chaque individu qui la vit.

AVG – En 1921, Paul Valéry écrit dans Eupalinos ou l’Architecte : « Me voici, dit le constructeur, je suis l’acte. Vous êtes la matière, vous êtes la force, vous êtes le désir : mais vous êtes séparés. »

L’aspiration de l’architecte serait-elle de réconcilier, via l’acte de construire, la pensée et l’épreuve sensible du réel ? En quoi ton architecture est-elle donc une lettre d’amour ?

MP – Je ne fais pas de l’architecture pour moi. Je la fais pour ceux que j’aime. Je la fais grâce à ceux que j’aime. Par amour, j’essaie d’agrandir les horizons, d’augmenter les possibles, de me dépasser artistiquement, d’inventer pour et par le regard de l’autre, de faire de la somme des différences une force, de suggérer, de donner, d’offrir, de surprendre, d’assurer, de protéger, de risquer, de déranger, de transformer… Ça fait souffrir ; ça fait s’ouvrir ; ça fait éprouver des moments de plaisir, accepter l’aventure, être près à l’inattendu, voir apparaître la poésie partout où elle se cache, cette grande timide, mère de toute création.
Je crois que l’amour, comme la création, est une procédure de vérité et c’est ce que déclarent mes bâtiments. Ils disent mon engagement, mon énergie, mon sentiment et mon obstination pour que le mouvement  soit permanent. Ces déclarations ne peuvent pas avoir de fin. Mes lettres d’amour sont un peu lourdes, c’est vrai, mais c’est ça mon credo, mon exploit : faire danser les éléphants.

Enseignat chercheur. De manière générale, son travail tisse un lien contradictoire entre les conditions d’apparition d’une oeuvre d’art et celles de la disparition de l’architecture. Son récent projet « Crash Box », relève d’une expérimentation vidéo qui consiste à filmer des bâtiments démolis par foudroyage intégral depuis un point de vue intérieur, au plus proche des charges explosives. Les images ainsi capturées manifestent, dans le presque rien à voir de l’effondrement, l’échec du projet social porté par cette architecture de la reconstruction.

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1
La recherche à l’ENSA•M
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