Introduction :
En janvier 2010, le Programme Interdisciplinaire de Recherche Ville et Environnement (PIRVE), conscient de la généralisation mondiale du phénomène urbain et soucieux de l’importance croissante des questions écologiques (raréfaction de certaines ressources, changement climatique, biodiversité déclinante…) lançait un appel d’offre de recherche à vocation interdisciplinaire. Il y identifiait la ville comme « lieu d’enjeux collectifs majeurs touchant à la qualité de la vie des citadins (résidents, actifs, visiteurs), à la vulnérabilité des populations, des sociétés et des espaces urbains », aux échelles locales et planétaire. Afin de générer « une meilleure connaissance des dynamiques de co-évolution des sociétés urbaines et de leur environnement naturel et construit », il souhaitait encourager une recherche qui se focaliserait sur « les processus qui mettent en jeu des interactions complexes, aux différentes échelles spatiales (locale, régionale, planétaire) et temporelles (court, moyen, long terme), entre les diverses dimensions (humaine, sociale, politique, culturelle, économique, juridique, matérielle, écologique…) du fonctionnement et de l’évolution des systèmes urbains »[2].
Le PIRVE développait alors trois ambitions : contribuer à la constitution d’un milieu scientifique interdisciplinaire pérenne sur la question des rapports ville-nature, favoriser la circulation et la combinaison des savoirs scientifiques experts et ordinaires dans une perspective de diffusion auprès des acteurs, et enfin, alimenter la réflexion collective sur la production, la conduite et l’évaluation des politiques publiques dans ce domaine. Entre 2008 et 2009, 24 projets avaient déjà été financés, et il s’agissait dans ce nouveau programme de « mettre l’accent sur les processus, les dynamiques; sur les villes existantes, leur adaptabilité et leur résilience, en particulier dans le contexte du changement climatique; sur les changements observés, souhaités ou souhaitables; sur les freins de tout type qu’ils rencontrent dans un contexte d’incertitude quant aux changements engagés ou à engager; sur les interactions entre cycles environnementaux et leur anticipation; enfin sur les incidences environnementales, sociales, économiques des stratégies ou des politiques des acteurs »[3].
Dans ce contexte, l’équipe du LPED[4] faisait une proposition afin de rendre compte d’un certain état de la nature sur la ville de Marseille. Elle fournissait ainsi un état des lieux faisant date[5] qui donnait à voir un corpus de thématiques essentielles relatives aux questions de « natures urbaines », ici préférées à la notion de « nature en ville »[6]. Il s’agissait donc pour commencer d’identifier différents types de natures présentes sur le périmètre de l’emprise urbaine marseillaise et de se donner les moyens de qualifier leurs états écologiques respectifs.
La Trame verte et bleue marseillaise
Les différentes réflexions relatives au Grenelle de l’Environnement (2007-2009) ont permis à partir de 2012 la création des « Trames vertes et bleues »[7]. Carole Barthélémy, sociologue, chercheuse et directrice du LPED, s’appuyait sur la terminologie définissant cette trame pour élaborer sa proposition de recherche : « un réseau formé de continuité écologiques terrestres et aquatiques [qui] constitue un outil d’aménagement durable du territoire et contribue à un état de conservation favorable des habitats naturels des espèces et au bon état écologique des masses d’eau ». Cette définition se calquait en grande partie sur la modélisation utilisée par les écologues pour identifier le fonctionnement écologique des milieux à partir des notions de « réservoirs» de biodiversité, ou de « noyau primaire d’habitat », et de « corridors » permettant la circulation des espèces entre ces noyaux (illus1)[8].
Illustration 1 : Schéma de la modélisation écologique des fonctionnements écosystémiques
Partant de cette définition, les chercheurs se penchaient sur le cas de la ville de Marseille, dans le contexte de la révision de son PLU[9]. Effectivement, dans la perspective de la mise en cohérence des différents documents de planification, le PLU avait vocation à intégrer les éléments formulés dans le diagnostic du SCoT[10] (2012) concernant les tracés de la Trame verte et bleue urbaine (illus 2). Les chercheurs se posaient alors la question de « l’état de naturalité » de la ville de Marseille et des possibilités de sa représentation, de manière à pouvoir l’intégrer dans un document réglementaire. En réponse à l’appel, ils mettaient en place une équipe interdisciplinaire de recherche réunissant des géographes, des écologues, des urbanistes et des sociologues afin de réaliser une « analyse spatiale de la nature dans la ville » de Marseille, en s’appuyant sur un SIG comme support d’articulation des connaissances produites par les différentes disciplines.
Illustration 2 : extrait du diagnostic du ScoT, 2012
Fonctionnant autour du principe d’une cartographie collective, ils réalisaient ensuite l’inventaire des différents éléments de nature présents dans la ville de Marseille. Ils s’appuyaient en premier lieu sur des méthodes d’analyse spatiale réalisées à partir de fonds cartographiques de l’IGN (BD Carto 2003) afin de repérer les « espaces à caractère naturel en ville » (illus 3), c’est-à-dire les parcs publics, les jardins privatifs, les alignements d’arbres, les Espaces Boisés Classés[11] (EBC), les friches et autres délaissés. Par ailleurs, des inventaires entomologistes, ornithologiques et floristiques étaient réalisés dans les parcs publics et les jardins privatifs afin d’enrichir les données écologiques et connaître l’état de ces milieux.
Illustration 3 : Les Espaces Boisés Classés (EBC) sur Marseille, extrait de l’étude réalisée par le LPED.
Les résultats de leurs investigations étaient synthétisés dans la carte intitulée « Marseille en négatif » (illus 4). Cette carte choisissait de ne plus se focaliser sur les espaces bâtis pour représenter l’espace urbain, mais de s’intéresser aux « vides » restants, qu’il fallait alors qualifier en tant qu’espace de végétation urbaine.
Deux résultats notoires découlaient de cette approche. D’une part, la carte de la ville « en négatif » – à travers le filtre de ses espaces végétalisés -, marquait irrémédiablement les esprits, en assumant une profonde inversion du regard sur l’urbain. D’autre part, comme cela a souvent été évoqué, Marseille apparaissait bien comme une ville verte, peu dense, végétalisée dans le cœur même de son tissu urbain, et inscrite dans la continuité de ses espaces de nature périphérique. Et si cette nature se manifestait parfois à travers des aspects encore « sauvages » (Lanaspèze, 2012), il existait également de nombreux espaces complètement intégrés ou largement réglementés, tel que le Parc National des Calanques (créé en 2012)[12], mais également l’ensemble des parcs publics urbains[13], ou encore les Espaces Boisés Classés. Enfin une nouvelle structure de lisibilité de la ville à travers le végétal se faisait jour (illus 5).
Illustration 4 : « Marseille en négatif » ; Source : CONSALES Jean Noël, GOIFFON Marie et BARTHELEMY Carole, « Entre aménagement du paysage et ménagement de la nature à Marseille: la trame verte à l’épreuve du local », 2016.
Illustration 5 : Structuration du végétal urbain marseillais, source LPED
Trois types de compositions végétalo-urbaines étaient finalement identifiées par les chercheurs pour restituer les différentes situations rencontrées le long d’une traversée de la ville partant du centre dense pour aller jusqu’aux collines périphériques. Les espaces centraux et péricentraux apparaissaient marqués par la densité du bâti et les jardins en arrières cours, clos et peu visibles. Ils accueillaient également des espaces d’habitat pavillonnaire.
Des espaces périphériques étaient ensuite identifiés sur les piémonts collinaires, incluant de l’habitat individuel parsemé et des zones d’habitat collectif datées des Trente Glorieuses. On y trouvait des typologies végétales diverses, d’alignements d’arbres, de parcs publics, mais également de domaines privés et d’exploitations agricoles.
Enfin, les massifs collinaires constituaient la 3ème couronne naturelle marquée par une végétation méditerranéenne et la présence de pin d’Alep. Au-delà de cette classification tripartite globale, ne devenait-il pas alors pertinent de réaliser une lecture plus fine des interactions manifestes entre les espaces urbanisés et la nature sur ces différents secteurs ?
Développer l’analyse écosystémique des espaces de nature à Marseille
L’hypothèse faite ici est alors que la ville se structure suivant des typologies urbaines caractérisées qui s’associent à une certaine présence et à une attente spécifique de nature directement liée à la densité du tissu (Barles, Blanc, 2016). La demande de nature sera notamment formulée de manière plus urgente en centre urbain dense que dans la périphérie plus lâche. Elle y prendra également des formes différentes en fonction des opportunités foncières existantes, et des délaissés disponibles et non imperméabilisés, plus rares en centre urbain dense qu’en zone pavillonnaire. On peut alors préciser le découpage urbain initial lié à la présence de nature réalisé par les chercheurs du Lped pour chercher à l’articuler plus précisément à la densité et à la typologie du bâti. Cette approche gagnera également à être complétée par l’identification des opportunités de valorisation de la nature existante ou à créer.
Dans cette perspective, on identifie assez immédiatement une première couronne urbaine très dense, issue du développement urbain du XIXème siècle, suivant une logique hausmanienne (Roncayolo, 1996). Elle est délimitée par l’avenue du Prado au sud, la rocade du Jarret à l’est, (incluant les boulevard du Maréchal Juin, Fançoise Duparc, Sakakini et Jean Moulin). Dans cette première couronne se développent des usages très caractérisés encadrés et réglementés de la nature, et la demande d’espaces publics à caractère naturel est très forte[14].
Illustration 6 : Structure urbaine centrale marseillaise, source Google Maps, 2019.
Au-delà de cette première couronne dans laquelle on identifie la présence de plusieurs parcs publics urbains aménagés (Longchamps, 26ème Centenaire,…), le tissu marseillais devient très rapidement très disparate des points de vue de la densité bâtie, de l’occupation du sol et des typologies d’habitats. Le secteur situé entre la rocade du Jarret et la A507 reste en définitive encore très dense tout en incluant de grandes poches de « vides », tel que le cimetière St-Pierre, par exemple, à l’est, ou bien de nombreuses friches industrielles, au nord, ainsi que des espaces d’activité, des logements récents (docks), ou de l’habitat vernaculaire au sud. Difficile dans cette mesure de généraliser une qualification de ce tissu urbain en mutation permanente et d’y projeter des classifications d’états écologiques permettant de classer les différents milieux rencontrés. Quant à y envisager la perspective d’une « ville verte », ou juste plus écologique, il faudrait qu’elle rencontre les priorités urbaines portées par les acteurs…
On ne s’intéressera donc pas cette fois à la complexité du « chaos urbain marseillais », qui recouvre pourtant la majorité de la surface bâtie (illus 7), mais on se focalisera plutôt sur la 3ème couronne identifiée par les chercheurs du PIRVE, celle des périphéries faisant transition avec les massifs naturels en grande partie protégés[15].
La méthode, qui doit néanmoins pouvoir être généralisée par la suite, consister à mettre en œuvre une première lecture globale des différents tissus au 1/25 000ème (illus 8) afin de percevoir la structuration du tissu, et d’évaluer l’occupation et l’imperméabilisation des sols. On identifie au final trois types de densité bâtie : très dense en centre urbain, agrémentée de quelques cours intérieures végétalisées, très hétérogène en première périphérie, tout en incluant des délaissés publics et de nombreux jardins clos, et enfin beaucoup plus lâche en deuxième périphérie, où les terrains attachés aux habitations s’agrandissent et ne sont plus soumis aux mêmes entretiens ni usages, et forment une continuité avec les espaces de natures à proximités.
Illustration 7 : L’empreinte urbaine marseillaise, source Géoportail, IGN, 2019.
Illustration 8a : Centre urbain dense, source Géoportail, 1/25 000ème, IGN, 2019.
Illustration 8b: Centre urbain intermédiaire, source Géoportail, 1/25.000ème, IGN, 2019.
Illustration 8c : Franges urbaines, source Géoportail, IGN, 1/25 000ème, 2019.
La cartographie aérienne constitue ici un bon outil de repérage et d’interprétation de la répartition foncière des différents types d’occupation du sol. Elle est complétée par une lecture de la photographie aérienne au 1/2 000ème, qui permet d’identifier la nature des typologies bâties et des espaces verts repérés, afin d’évaluer leur taux d’imperméabilisation, de faire le compte des cours arborées, ainsi que des arbres d’alignement (illus 9). L’analyse de la photographie aérienne au 1/2 000ème fournit une approche efficace des typologies végétales existantes accompagnant le bâti, et permet notamment d’apprécier les caractères spécifiques des espaces naturels. Néanmoins, elle s’avère insuffisante pour comprendre le fonctionnement réel des espaces verts urbains et notamment percevoir leurs composantes paysagères. Un complément peut être fourni par Google Street View, mais la perception y reste encore tronquée et limitée à l’horizon des proximités immédiates.
Illustration 9 : Relations entre le végétal et le bâti, centre urbain dense, source Géoportail, IGN, 1/2 000ème, 2019.
Il apparaît à ce stade nécessaire de développer une approche complémentaire de terrain afin de se donner les moyens d’étudier les différentes formes de natures urbaines existantes, de préciser leurs caractères et leurs qualités afin de les rendre plus identifiables pour une intégration dans les documents d’urbanisme. Ce travail est alors entrepris à travers la mise en œuvre d’un « Observatoire photographique des franges urbaines suivant le tracé du canal de Marseille », justement situé au cœur de cet espace urbain de transition.
L’étude fine des natures urbaines marseillaise : pour quels bénéfices ?
Les chercheurs mobilisés dans le cadre du PIRVE ont fait le constat de la nécessité de passer d’une échelle à une autre de l’analyse urbaine pour produire une bonne compréhension des espaces de natures urbaines. Ils ont mobilisé l’échelle de la commune pour définir les axes verts, puis celle des ECN pour qualifier chacun des lieux. Leur analyse renvoie finalement à l’étude des cartes au 1/25 000ème et au 1/2 000ème, complétées par la compréhension des structures géographiques au 1/200 000ème (illus 7). Les trois approches sont ici complémentaires et indispensables les unes des autres dans la mesure où elles fournissent des informations qui rendent compte de présence d’espaces de nature aux différentes échelles du fonctionnement écosystémique et urbain.
Dans un deuxième temps, ils ont défini un « indice de naturalité » permettant de renseigner sur le nombre d’espèces présentes ainsi que sur la flore cultivée ou spontanée. Il a été complété par un « indice de méditerranéité » qui lui, rend compte de la spécificité locale de la flore. De plus, la lecture naturelle de la ville se réalise via deux grilles de lecture de la nature urbaine : la grille relative aux axes de nature dans la ville (illus 5), et la grille des Espaces ponctuels à Caractère Naturel (illus 3). Les deux axes identifiés constituent alors les structures d’une mise en œuvre possible de la Trame verte et bleue urbaine sur la ville de Marseille, le long des tracés des rivières, aujourd’hui partiellement enterrées : le ruisseau du Jarret et des Aygalades au nord, et de l’Huveaune vers l’est.
Cette approche fait également apparaître la nécessité de mettre en jeu la notion de « sous-trame » comme espace de connectivité complémentaire alimentant la Trame verte et bleue principale. Ces sous-trames peuvent alors être composées d’espaces très disparates : jardins entretenus, friches, délaissés. Elles prennent sens et fonction dans leur contexte urbain.
Enfin, il apparaît clairement que la mise en œuvre des Trames vertes et bleues urbaines dépend des perspectives de développement urbain, et notamment des manières dont les élus décident d’absorber l’essor démographique de la ville[16]. Un des principaux problèmes ressort ici du fait que la mise en œuvre de la Trame verte et bleue locale est réalisée via le PLU, et qu’elle est dans ce cadre souvent confiée à des bureaux d’étude qui se focalisent essentiellement sur les outils réglementaires existants pour générer des espaces verts[17] sans forcément prendre en compte les dynamiques de valorisation locales fédérées par les habitants à travers la végétalisation des rues, ou les pratiques de marches urbaines[18]. Il s’agirait pourtant d’imaginer des moyens plus subtils pour étudier finement les manifestations et les formes d’usage liées à l’existence de ces différentes natures urbaines.
Ces dernières se manifestent au final à travers la variété des formes d’interactions existant entre les formes urbaines et bâties, et la biodiversité aux différentes échelles de l’urbain. Ne serait-il alors pas pertinent à ce stade d’envisager la ville comme un « phénomène écosystémique », caractérisé par différentes dimensions du vivant ? L’enjeu se déplace alors vers une attention à des « écosystèmes urbains » aux différentes échelles de l’urbain, et à leur caractérisation via la recension des manifestations hétérogènes du vivant. Le jardin privé apparaît dans cette perspective comme « un révélateur inattendu » et privilégié de ce que la Trame verte urbaine pourrait effectivement désigner : « une nature ordinaire, dynamique et fortement contrainte ».
La poursuite de cette réflexion est également mise en œuvre à travers un relevé des différentes types d’interactions rencontrées entre la nature et le tissu bâti, sur la zone de transition de la ville et de la nature (3ème couronne). Elle est réalisée dans le cadre d’une action de recherche intitulée « Observatoire photographique des abords du canal de Marseille », au sein du laboratoire project[s], de l’ENSA•M aux abords du canal[19], qui a lui-même été identifié dans le ScoT comme le vecteur d’une trame bleue potentielle. L’enquête photographique de grande envergure aboutit à ce jour à la première sélection de 2.085 images, qui deviennent ainsi les supports de description de ces nouveaux écosystèmes urbains.
Bibliographie :
BARLES Sabine, BLANC Nathalie, Écologies urbaines sur le terrain, Economina, 2016.
BLANC Nathalie, Les formes de l’environnement, MetisPresses, 2016.
CLERGEAU Philippe, Une écologie du paysage urbain, Apogée, 2007.
CONSALES Jean Noël, GOIFFON Marie et BARTHELEMY Carole, « Entre aménagement du paysage et ménagement de la nature à Marseille: la trame verte à l’épreuve du local. », Développement durable et territoires [En ligne], Vol. 3, n° 2 | Juillet 2012, mis en ligne le 06 juillet 2012, consulté le 25 janvier 2016. URL : http:// developpementdurable.revues.org/9268 ; DOI : 10.4000/developpementdurable.9268
LANASPEZE Baptiste, MATHIEU Geoffroy, Marseille, ville sauvage, Actes Sud, 2012.
RONCAYOLO Marcel, Les grammaires d’une ville, Essai sur la genèse des structures urbaines à Marseille, Ed de l’ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales,1996.
http://www.trameverteetbleue.fr/presentation-tvb/foire-aux-questions/qu-est-ce-qu-corridor-ecologique
Appels à projet: https://www.eaurmc.fr/jcms/pro_92201/fr/appel-a-projets-eau-et-biodiversite-2019
Références :
[1] BARTHELEMY Carole, BERTAUDIERE-MONTES Valérie, CONSALES Jean-Noël, DESCHAMPS-COTTIN Magali, GOIFFON Marie, LIZEE Marie-Hélène, MARCO Audrey, « Natures urbaines à Marseille : entre démarche interdisciplinaire et projet environnement », In BARLES Sabine, BLANC Nathalie, Ecologies urbaines sur le terrain, Economina/Anthropos, 2016, pp 45-60.
[2] http://www.cnrs.fr/prg/PIR//programmes-termines/ville-environnement-mousson/PIRVE-APR2010.pdf
[3] http://www.cnrs.fr/infoslabos/conferences-colloques/Docs-PDF/ColloquePIRVE2008.pdf
[4] Laboratoire Population Environnement Développement, de l’Université Aix-Marseille.
[5] L’illustration n°4 produite dans le cadre de cette recherche a depuis été reprise dans plusieurs travaux universitaires.
[6] Qui désignerait plutôt une palette d’actions de végétalisation plutôt qu’un « état de naturalité » de l’urbain en lui-même.
[7] Décret n°2012-1492 du 27 décembre 2012.
[8] http://www.trameverteetbleue.fr/presentation-tvb/foire-aux-questions/qu-est-ce-qu-corridor-ecologique
[9] Devenu entre temps PLUi, et dont l’enquête publique est actuellement en cours: http://www.marseille-provence.fr/index.php/un-clic/plan-local-d-urbanisme-intercommunal
[10] SCoT : Schéma de Cohérence Territoriale. « Le Schéma de cohérence territoriale est un document d’urbanisme français qui détermine, à l’échelle de plusieurs communes ou groupements de communes, un projet de territoire visant à mettre en cohérence l’ensemble des politiques sectorielles notamment en matière d’habitat, de mobilité, d’aménagement commercial, d’environnement et de paysage ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Sch%C3%A9ma_de_coh%C3%A9rence_territoriale
[11] Les EBC sont définis dans l’article L130-1 du code de l’urbanisme : « Les plans locaux d’urbanisme peuvent classer comme espaces boisés, les bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu’ils relèvent ou non du régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations. Ce classement peut s’appliquer également à des arbres isolés, des haies ou réseaux de haies, des plantations d’alignements. Le classement interdit tout changement d’affectation ou tout mode d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements. Nonobstant toutes dispositions contraires, il entraîne le rejet de plein droit de la demande d’autorisation de défrichement prévue aux chapitres Ier et II du titre Ier livre III du code forestier. », https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000006143279&cidTexte=LEGITEXT000006074075&dateTexte=20111222
[12] http://www.calanques-parcnational.fr/fr
[13] Thèse de Brice DACHEUX (direction : Y. Petit-Berghem) : Biodiversité et conception paysagère. Prise en compte de la diversité arborée par les paysagistes contemporains dans la conception et la gestion des parcs urbains marseillais, 16 novembre 2018, Marseille.
[14] Mémoire de M2, séminaire recherche d’A.Biehler (dir S.Steenhuyse) de Corentin LAURENT, Le rôle de la nature dans l’espace public, le cas du parc urbain du 26ème centenaire, 2018-2019.
[15] La majorité de ces espaces de nature périphérique sont d’ailleurs aujourd’hui protégés et donc inconstructibles.
[16] Estimée par les chercheurs à 6.000 habitants/an sur Marseille.
[17] Notamment les Espaces Boisés Classés du PLU.
[18] Notamment le GR 13, à Marseille, in Barthélémy C., 2013. « Les balades urbaines, ou la culture en marche : des projets artistiques valorisant la nature à Marseille », Revue Faire Savoirs, 10, « Les nouveaux horizons de la culture », pp. 69-78.
[19] Action de recherche en cours, conduite par Séverine Steenhuyse, au sein du laboratoire project[s] de l’ENSA•M.